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[Bilan] Formation 200h : déjà un an ! 2/2

Le 15 décembre 2019, je recevais ma certification après 200h de formation étalées sur 4 mois. Au fil des mois, j’ai appris à construire une pratique personnelle, j’ai découvert le yoga au delà des asanas (des postures sur le tapis), et j’ai été formée à partager ma pratique.


Le temps de l’intégration


La première étape à la suite du 200h a été... qu’il n’y avait d’étape ! La première que je voulais était de me reposer, retrouver la vie social, ma routine plus calme du week-end et passer les fêtes en famille. Je n’avais pas prévu de devenir « professeur » au début de la formation. Mais nous avons été accompagnées et armées pour être capable de le faire. L’examen final étant de donner un vrai cours.

Obligée de me prêter au jeu, j’ai vu que je prenais un peu plus confiance chaque week-end, jusqu’à envisager que je pouvais en être capable. En plus de ça, ils ont toujours insisté sur le fait qu’il fallait pratiquer pour être de plus en plus à l’aise (conseil si simple, mais si vrai). Aussi, plus je reculerais le moment de donner un cours, plus j’aurais peur et me sentirais démunie.


On commence toujours pas un remplacement


La dernière partie de la formation a été sur le business du yoga. Parce que oui, nous savons construire une séquence, en revanche, par où commencer une fois le diplôme en poche... On retombe un peu du nuage, le « yoga game », notamment à Paris, est difficile. Il faut faire des arbitrages pour réussir à générer assez de revenus et en même temps garder sa santé et son intégrité. Et oh, surprise, un Instagram avec un beau nombre d’abonnés peut assez souvent prévaloir sur la qualité de ta formation. Le réseau aide beaucoup et quand on est nouveau, on commence par des remplacements.


Le réseautage



Et ainsi, j’ai pu me rendre compte que tout cela était à peine une semaine après la fin de ma formation. En sortant du cinéma un vendredi soir tard, j’avais un message Instagram d’un professeur Parisien qui cherchait en urgence une personne pour le remplacer le lendemain matin. Ses déplacements étaient incertains à cause des grèves. On ne se connaissait pas, mais les noms sur mon diplôme et mon école de formation a suffit pour qu’il me fasse la proposition. En écrivant ces mots je prends conscience de ma chance et de l’opportunité. J’ai pu donner mon premier cours dans un magnifique studio Bandha yoga et en plus, je n’ai quasiment pas eu le temps de stresser vu le timing !

Mon second remplacement était en janvier 2020, quand ma professeure formatrice m’a contactée un après-midi, elle était coincée dans un aéroport et n’allait pouvoir assurer son cours chez Beyoga le soir même.

C’est donc bien comme cela que ça marche, et les studios me l’ont confirmé. Je n’aurais jamais pu donner ses cours si j’avais simplement postulé dans ces studios. Le caractère d’urgence a arrangé tout le monde lais ça n’arriverait probablement plus. D’ailleurs à l’heure actuelle, je n’ai jamais été rappelée par ces studios pour d’autres remplacements.

Puis le confinement


À situation inédite, adaptation maximale. Pendant le premier confinement j’ai pu prendre beaucoup de temps pour la pratique personnelle. J’ai commencé à filmer des pratiques pour observer mon positionnement, mon alignement et j’ai commencé à partager certains contenus sur les réseaux.

Avec cette injonction à faire quelque chose de son confinement, les amis ont commencé à demander des cours de yoga. Belle opportunité pour moi de pratiquer mon enseignement dans un environnement bienveillant. Me sentant pousser des ailes, pourquoi pas me lancer, tenter de donner de trouver une place dans un studio pour la prochaine rentrée ?


Frapper aux portes


De façon pragmatique, j’ai cherché les studios proches de chez moi et j’ai commencé à envoyer des mails pour proposer mes services. J’ai eu très peu de retours. Pour les studios qui ont pris le temps de le répondre, ils ne cherchaient pas de nouveaux professeurs. La situation n’aidait pas, tout était à l’arrêt...


Et puis Lomey yoga ♡



Pour préparer la rentrée, Lomey yoga a cherché à recruter de nouveaux professeurs. J’ai vu l’annonce sur Instagram puis sur Facebook, me semble-t-il. J’ai pris d’abord un temps avant de me lancer, là ça devenait concret ! En parallèle, mon professeur formateur m’a envoyé un message pour me pousser à tenter ma chance. Je n’avais rien à perdre. J’ai répondu alors que je voulais bien tenter ma chance, et j’ai passé les étapes de recrutement jusqu’à être prise. J’ai commencé par des remplacements entre juin et août et j’ai eu mes propres créneaux à partir de septembre.

Je pense avoir été chanceuse et de mettre aussi donné les moyens d’arriver à cette situation de professeure titulaire dans une studio. Ce n’était pas mon premier objectif, puisque je n’en avais tout simplement pas, mais aujourd’hui je prends plaisir à créer des cours, à accompagner les gens et les voir évoluer. Peut-être que j’ai trouvé ma voie !





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